Dans le modèle Process Com, selon le Type de Personnalité : Travaillomane, Empathique, Rebelle, Persévérant, Rêveur et Promoteur, le rôle des émotions dans notre manière de nous comporter et de communiquer est l'un des éléments essentiels, surtout dans les comportements d'évitement de certaines émotions.
Par exemple une personne de Type Travaillomane, va agir plutôt en privilégiant la pensée rationnelle, logique et aura du mal à faire face à la perte, au chagrin.
Les Types Persévérant et Travaillomane auront tendance à ne pas fêter la fin d'un projet, par exemple. La Joie, le plaisir est un carburant qui permettent ensuite de repartir vers de nouvelles tâches, plein d'énergie.
Une personne de Type Empathique aura du mal à accepter et exprimer la colère et dans son comportement, elle aura tendance à accepter des situations difficiles en faisant un effort mais qui au final peut provoquer des comportements inadaptés.
Voir aussi un article sur le site psychomedia
Imaginons, par exemple, qu'une émotion telle que la colère est ""activée"". La première étape consiste à lui porter attention. Deux voies peuvent alors être suivies, selon que la personne estime normal ou anormal de ressentir cette émotion.
Si la personne normalise son émotion, elle peut rapidement l'accepter, l'exprimer, s'adapter et apprendre. Si elle estime anormal et inapproprié de ressentir l'émotion, elle peut la ""pathologiser"". Elle peut par exemple, face à l'inconfort de cette émotion, choisir le chemin de l'évitement, ce qui peut avoir pour conséquence des processus de dissociation, la boulimie, l'abus d'alcool ou l'engourdissement émotionnel.... Parce que l'émotion (ou l'expérience qui a mené à cette émotion n'est pas adéquatement traitée ("processed"), la personne peut sentir une perte de contrôle de ses émotions et avoir ainsi l'impression que ces dernières dureront longtemps. Ce qui peut mener à la rumination ou l'inquiétude, l'évitement des situations problématiques ou le blâme sur autrui. Un ensemble d'interprétations négatives des émotions peuvent susciter une culpabilité et un sentiment d'impuissance. Les émotions semblent incompréhensibles et ne peuvent être acceptées.
Copyright Atamenvi, Monique Fradot |
Chaque émotion a une fonction : les 3 premières sont inconfortables mais semblent nécessaires pour retrouver la joie.
Comme émotion de base, la peur a aussi une autre fonction : Elle sert à nous préparer à affronter un danger, soit en le combattant, soit en fuyant ou en se cachant. C'est une réaction automatique de notre cerveau face à un danger.
Elles sont également la base de nos liens aux autres :
- Peur : demande d'aide, de réassurance, de protection contre le danger
- Colère : demande de changement ou réparation pour le dommage
- Tristesse : demande de réconfort, de consolation, d'amour et d'affection pour la perte
L'on sait aujourd'hui que nos actions ont besoin d'une autre compétence, l'intelligence du coeur. Sentir est ce qui va mettre de la conscience dans ce que nous faisons. Redécouvrir notre capacité à ressentir les choses, les personnes, développer la flexibilité émotionnelle et non vouloir changer nos émotions devient l'une des compétences pour s'adapter à nos sociétés qui se transforment et dans lesquelles la communication fait partie de plus en plus des activités humaines.